Procès de Donald Trump : Accusations de “complot” et “truquage” lors de l’élection de 2016.
Le procureur a commencé par exposer les enjeux de l’affaire devant le jury en présentant les allégations de falsification de documents comptables à l’encontre du candidat républicain à la présidentielle de 2024. Il a affirmé qu’il s’agissait d’une fraude électorale et a soutenu que l’argent aurait été utilisé pour acheter le silence d’une ancienne actrice concernant une relation supposée avec le milliardaire Donald Trump. En réponse, l’avocat de Donald Trump a argué qu’il n’y avait rien d’illégal à vouloir influencer une élection, soulignant que cela faisait partie de la démocratie.
La défense a également remis en question la crédibilité du témoin à charge, le décrivant comme obsédé par l’ancien président et ayant menti sous serment. Le premier témoin appelé à la barre était l’ancien patron de presse David Pecker, qui a expliqué avoir acheté des informations sensibles pour la campagne de Donald Trump, suivant une stratégie de “catch and kill” consistant à en détenir l’exclusivité sans les publier. L’affaire menace Donald Trump d’une possible peine de prison à quelques mois du scrutin présidentiel.
L’accusation cherche à démontrer que les paiements dissimulés à l’actrice ne sont qu’une partie d’une stratégie plus large visant à étouffer des affaires embarrassantes aux électeurs. Donald Trump réfute ces accusations en dénonçant un dossier vide et une persécution politique, multipliant les critiques envers le juge et le procureur. En conséquence, les procureurs ont demandé au juge de le sanctionner pour atteinte aux témoins et aux jurés.
La présence obligatoire de Donald Trump à ses audiences perturbe sa campagne, tandis que son rival Joe Biden cherche à en profiter pour marquer des points.