Émeutes en France après la mort de Nahel: coût des dégradations estimé à un milliard d’euros

Un bilan chiffré et lourd : 50 000 émeutiers âgés en moyenne d’une vingtaine d’années, 2 500 bâtiments touchés. Le rôle non négligeable des réseaux sociaux dans l’escalade des événements a été mis en évidence. On pense par exemple à TikTok ou à Snapchat.

Un milliard d’euros de dégâts matériels, c’est quatre fois plus que lors des dernières grosses émeutes urbaines en France, en 2005. Au-delà de la dimension logistique des réseaux, la commission d’enquête estime que les réseaux sociaux ont favorisé une course à la dégradation. Les sénateurs parlent même d’une concurrence entre émeutiers, permise par ces diffusions de vidéos largement relayées, avec la mort de Nahel comme élément déclencheur, puis le sentiment de relégation sociale, et les réseaux sociaux comme amplificateurs de violence.

Pour éviter un nouvel épisode d’émeutes, ils proposent de bloquer certaines fonctionnalités des réseaux en période d’état d’urgence, comme la géolocalisation ou la diffusion d’images en direct. En onze jours d’émeutes, plus d’un millier de personnes ont été blessées, dont 782 agents des forces de l’ordre, et 16 400 sinistres ont été déclarés aux assureurs, pour un montant de 793 millions d’euros.

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