La pression diminue en Israël, alors que la situation reste infernale à Gaza

Le lundi 15 avril, les autorités israéliennes ont annoncé la réouverture des écoles dans la majeure partie du pays. La pression est donc retombée dans le pays et l’effort de guerre reste concentré sur Gaza. Après cette séquence d’attaque frontale, l’Iran a déclaré : « on peut en rester là », et Washington a expliqué à Israël : « pas question d’aller plus loin ». Le cadre est posé, la séquence est close.

Israël se donne le droit d’agir, mais ne dit ni quand ni comment. La pression est dans les mots et pas forcément dans l’action. Aucune décision n’a été rendue publique à l’issue du débat. Les ministres de l’extrême droite poussent à une riposte d’envergure sur le territoire iranien, tandis que le ministre de la Défense Yoav Gallant et l’aile plus modérée du gouvernement proposent une sorte d’alliance stratégique régionale contre l’Iran.

Il s’avère qu’une riposte israélienne immédiate au moment de l’attaque iranienne a été annulée au dernier moment après une conversation téléphonique entre le président américain Joe Biden et le Premier ministre. En grande partie en raison des faibles dégâts causés par les missiles iraniens, et surtout du fait que les Américains ont annoncé qu’ils ne participeraient pas à une telle offensive. Israël annonce le déploiement de deux brigades supplémentaires dans l’enclave palestinienne. Les opérations israéliennes se poursuivent donc ce lundi, au détriment de la population gazaouie, broyée par la machine de guerre israélienne depuis plus de six mois.

« Et nous n’avons n’ont ni abris, ni système de défense anti-missile », rappelle un habitant. Très vite, la désillusion. Tous ces Gazaouis sont accueillis par des tirs israéliens. « Le nord de la bande de Gaza reste une zone de combat », a insisté un porte-parole de l’armée israélienne.

Beaucoup ont donc dû rebrousser chemin à cause du danger. Les Gazaouis le précisent : « ne nous oubliez pas ». Francesca Albanese, la rapporteure spéciale de l’ONU pour le Territoire palestinien occupé, a insisté : elle exhorte tout le monde à rester déterminé à mettre un terme au génocide israélien à Gaza et à ses violences brutales en. C’est la seule voie vers la paix dans la région et au-delà.

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