La France défend l’idée de «préférence européenne» pour contrer les produits chinois en Europe.
Les trois pays reconnaissent qu’il est difficile de lutter contre le protectionnisme américain et surtout contre la Chine, accusée de subventionner ses industries. La Chine a inondé le marché européen avec des produits tels que des panneaux solaires, des voitures électriques et des batteries au cours des dernières années.
Bruno Le Maire a suggéré la réservation des marchés publics pour des produits “made in Europe”, ou bien l’obligation d’avoir un contenu européen dans les appels d’offres de 40%, 50% ou 60%, ou encore d’imposer des normes environnementales et des normes de qualité plus strictes dans les marchés publics. Bien que l’Italie partage cette position, le ministre allemand de l’Économie, Robert Habeck, s’est montré plus réservé, affirmant que l’ouverture des marchés, la mondialisation et le commerce entre les nations sont des principes qu’il faut soutenir.
Il a exprimé son scepticisme quant à la tendance au protectionnisme, soulignant la réticence de l’Allemagne à suivre cette voie. Berlin cherche à éviter une nouvelle guerre commerciale avec Pékin, craignant des mesures de rétorsion en raison de ses exportations de voitures en Chine.